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Ça souque ferme à la préparation du spectacle


Ils ne la supportent plus cette chorégraphie pour le final qu’ils ont répété, répètent et répéteront encore jusqu’à ce qu’elle soit enfin totalement maî­ trisée. Ce sont les six comédiens (ou «comédons», comme ils aiment dire) de la bande du Café­ Théâtre de Gollion. Ce soir-là, c’est répétition à la mythique petite salle théâtrale du village. Sur scène, les pas de danse s’enchaînent avec énergie et de manière encore un peu maladroite mais les critiques constructives fusent et la «choré», reprise après reprise, commence à prendre jolie tournure. Réjouissant!

Mot d’ordre: «la qualité»

Il faut faire très sérieusement les choses qui ne le sont pas! Cette devise pourrait être celle du Café-Théâtre de Gollion qui, pour ce nouveau spectacle intitulé «Les 6 doigts de la main», ne mé­ nage pas ses efforts. Des réunions, de nombreux beaux costumes et accessoires faits maison, un nouveau guichet de billetterie pour l’entrée et surtout l’écriture d’une flopée de nouveaux sketches désopilants ont occupé nos joyeux drilles depuis le mois d’octobre dernier.

Sur la scène

Et le contenu du spectacle? me demanderez-vous. Sans trop en révéler, il y aura cette année sur les planches de Gollion des histoires de bikers, des légendes vikings, des chansons et une mouche se fera même draguer par un moustique. Mais «chuuuut», tout «Les 6 doigts de la ma.hi» Les l », 8, 9, 13, 14, 15, 16, 20, 22 et 23 mai. Réservations Au 077 415 87 72 ou sur www.theatre-gollion.ch cela reste entre nous! En tout cas, ce qui est certain, c’est que l’écriture reste dans l’esprit loufoque que le groupe affectionne depuis longtemps déjà.

Toujours un bon moment

Les habitués des soirées de la troupe le savent bien, un spectacle du Café-Théâtre de Gollion, c’est beaucoup de rires mais aussi de la convivialité et la possibilité de se restaurer sur place. Assiettes vaudoises, bières artisanales et spaghettis sauce bolognaise forment une véritable sainte trinité pour les amateurs de poilade et de bonne chère qui n’oublieront pas de réserver leur place.
Romain Mange